La flore bactérienne intestinale du cheval : 2 lignes de front (Partie 3)

Publié le par François Kaeffer. Alpha et Omega

Après les bactéries cellulolytiques et amylolytiques, nous voici enfin dans la seconde ligne avec en premier les bactéries méthanogènes.

Pour rappel, les bactéries cellulolytiques produisent du dioxyde de carbone et du dihydrogène. Vous n’êtes pas sans savoir que le dihydrogène était utilisé à une époque pour gonfler les dirigeables donc une solution, pour éviter une rapide ascension du cheval vers la stratosphère (plus sérieusement, surtout éviter les coliques de stase), est de le métaboliser en méthane. Les bactéries méthanogènes sont les actrices de cette transformation dont voici le schéma :

Bactéries méthanogènes. Techniques d'élevage. Tous droits réservés

Bactéries méthanogènes. Techniques d'élevage. Tous droits réservés

La production d’’énergie s’effectue via le complexe F420 H2 contenant des électrons. Le potentiel oxydo-réducteur de ce complexe se situe entre le NADH et le FADH2 donc ces électrons sont susceptibles d’assurer une production d’ATP (énergie).

Il est clair que le développement est directement lié à la présence en quantité suffisante de dihydrogène, elle-même sujette au métabolisme cellulolytique.

François Kaeffer

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