Expression des apports et des besoins en protéines chez le cheval, chien, chat, furet et autres animaux de compagnie

Chez le cheval ou le poney

Comme souvent, le cheval est un cas à part : il possède d’abord une digestion enzymatique (comme le porc) puis une digestion microbienne dans le gros intestin (cæcum). En quelque sorte, le cheval c’est un ruminant à l’envers.

Donc, les MAT, c’est très approximatif puisque cela ne tient pas compte des apports non négligeables des microorganismes du cæcum. Mais on ne peut pas non plus utiliser le système PDI actuel puisque au niveau de l’intestin grêle, il n’y a pas eu encore action des microorganismes.

On a donc mis au point le système des MADC (Matières Azotées Digestibles par le Cheval) qui réalise une synthèse de toute la digestion.

Chez les autres animaux : chien, chat, furet, hamster, gerbille, souris, rat…

Sur les boîtes d’aliments, vous trouverez au mieux la teneur en protéines (MAT pour les intimes) et parfois rien !

Mais je vous entends déjà : « c’est du grand n’importe quoi, un chien ne digère pas comme un hamster main russe ni un furet comme un rat… d’ailleurs, ils ne mangent même pas la même chose ! »

Et oui, force est de constater qu’on sait finalement moins de choses sur l’alimentation du chien auquel on tient tant que du cochon… peut-être parce que vous n’avez jamais calculé le prix de l’alimentation de votre chien alors qu’un éleveur peut vous dire au centime près combien il a donné à son cochon…

Et comme les protéines sont le constituant le plus cher d’une ration…

De là à dire que nos animaux de production sont parfois mieux nourris que nos chers compagnons… mais je m’égare…

Catherine Kaeffer

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