Vermifuger son équidé : les stratégies alternatives aux molécules
Les molécules, c'est bien, mais si on doit s'en passer ? Comment faire ?
L'utilisation raisonnée, c'est bien. S'en passer, parfois, c'est mieux !
Certains équidés ont des réactions excessives aux vermifuges.
D'autres, de part leur stade physiologique (gestation, lactation, étalon en saison de monte) ou leur état physiologique (convalescence, faiblesse...) ne peuvent ou ne doivent pas faire l'objet d'un vermifuges.
Bref, les conditions sont telles qu'on ne peut pas négliger certaines stratégies dites alternatives aux molécules chimiques.
Nous allons donc lister les parasites concernés et la stratégie possible de contrôle ou d'évitement.
Grands strongles, petits strongles, dictyocaulus
Ramasser hebdomadairement les crottins : rupture du cycle très efficace qui amène à une éradication du problème
Grands strongles, petits strongles, parascaris, dictyocaulus
Assécher les pâtures : destruction des parasites sensibles à une baisse de l'humidité (solution limitative)
Drainer les pâtures : destruction des parasites sensibles à une baisse de l'humidité (solution limitative)
Faucher, herser les pâtures une fois par an, pas temps chaud et sec : destruction des parasites (momentané)
Anoplocephala
Ne pas pâturer tard dans l'année (fin d'automne, début d'hiver) : solution efficace pour éviter la contamination des pâtures
Oxyures
Nettoyer, désinfecter régulièrement les abreuvoirs, les mangeoires, les murs, le sol des abris et box : limitation des risques d'infestation
Changer régulièrement la litière : limitation des risques d'infestation
Trichostongyles
Absence de contact ou de partage de pâtures avec les ruminants (y compris les rotations temporelles) : élimination totale du risque
Dictyocaulus arnfieldi
Absence de contact ou de partage de pâtures avec les ânes, mules et mulets (y compris les rotations temporelles) : élimination totale du risque