Alimentation du cheval malade : cas particuliers
Les chevaux atteints d'une maladie pulmonaire obstructive chronique sont souvent allergiques à la poussière et aux moisissures présentes dans le foin normal. Leur état s'améliore donc souvent quand on élimine le foin de leur ration et que l'on ne les nourrit qu'avec des granulés de foin ou avec des fourrages grossiers sans poussières. Ils s'améliorent aussi au pâturage.
De même, pour toutes les autres maladies pulmonaires on veillera à diminuer le taux de poussière des fourrages et de la paille.
Les diarrhées sont essentiellement dues à des maladies du côlon. On nourrit alors souvent les chevaux avec moins de céréales et plus de foin, l'augmentation de la quantité de fibres capturant l'eau et permettant ainsi d'obtenir des selles mieux formées. Lorsque l'on observe une perte de poids, il vaut mieux maintenir l'apport en céréales. L'augmentation de la quantité de céréales est inefficace la plupart du temps pour améliorer l'état corporel.
Dans le cas de l'affection hépatique, il vaut mieux donner comme céréale du maïs (au contenu faible en protéine et riche en glucides) et éviter l'apport de foin de luzerne qui produit de l'ammoniaque. Privilégiez les glucides aux protéines.
En cas de maladie rénale, il faut éviter de donner du calcaire (rejeté beaucoup dans l'urine) et avoir un régime faible en protéines. Maïs et foin de graminées sont des nourritures de choix.
Anne Anta
Découvrez le poster La digestion chez le cheval réalisé par TE
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