Critères de choix d'un anti-inflammatoire pour un cheval (ulcères...)
Les raisons sont nombreuses de vouloir ajouter une ou plusieurs plantes antiinflammatoires mais parmi les choix possibles, il peut une petite, minuscule mais gênante problématique : le cas d’un cheval ulcéreux. Il n’est pas interdit de cumuler les problématiques, n’est-ce pas ? Surtout que les ulcères sont un grand classique chez nos quadrupèdes. Techniques d'élevage fait le point.
Les raisons sont nombreuses de vouloir ajouter une ou plusieurs plantes antiinflammatoires mais parmi les choix possibles, il peut une petite, minuscule mais gênante problématique : le cas d’un cheval ulcéreux.
Il n’est pas interdit de cumuler les problématiques, n’est-ce pas ? Surtout que les ulcères sont un grand classique chez nos quadrupèdes.
Mais en quoi un antiinflammatoire peut-il être source de problème ? En premier lieu, la cyclooxygénase 1 ou COX-1 de son petit nom.Cette enzyme permet la production de prostaglandines dont certaines possèdent une activité inflammatoire et les prostaglandine E2 et I2, une molécule cryoprotectrice au niveau gastrique par inhibition de la sécrétion des acides digestifs. Un blocage de la cyclooxygénase 1 est donc à la fois antiinflammatoire mais aussi risque d’augmenter l’acidité gastrique, ce qui dans le cadre d’un ulcère est légèrement problématique.
Il existe d’autres critères de choix, il faut donc voir les propriétés pharmacologiques et pharmacocinétiques de chaque plante dont voici les principaux exemples :
- L'ortie et la boswellia inhibe l'activité de la cyclooxygénase 1 ;
- La reine des prés possède des salicylées, ces molécules sont les grandes inhibitrices de la cyclooxygénase 1 ;
- La prêle a une activité anti-inflammatoire qui n'est pas spécifiée pharmacologiquement donc par acquis de conscience, il vaut mieux s’abstenir de l’utiliser ;
- Le curcuma lui possède surtout une action locale et pour une action plus systémique, il faut ajouter du poivre qui est un irritant du tractus digestif.
- Le cassis inhibe la production de prostaglandine E2 lors d’une étape de potentialisation de l'inflammation ce qui est infiniment plus sûr.
Comme vous pouvez le constater, nous sommes sur un vrai casse-tête mais pas insoluble, heureusement.
François KAEFFER
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MAJ juin 2023