Les défenses à la main
Le cheval peut être amené à se défendre sur une action trop dure, trop exigeante de la main du cavalier.
La première défense est l'ouverture de la bouche et éventuellement le passage de la langue sur le côté ou sur le mors.
La muserolle est là pour empêcher ou limiter ce type de défense.
Le deuxième type de défense, extrêmement courant est la tête "aux étoiles".
La martingale à anneaux punit alors le cheval en lui infligeant un coup sur la bouche si les rènes sont tendues.
Un autre type de défense est l'encapuchonnement (le chanfrein est en deça de la verticale).
Cela permet au cheval d'échapper à la main du cavalier. Certains chevaux ayant la faculté de mettre le nez carrément dans le poitrail peuvent alors devenir ingouvernables.
Il est à noter qu'il est de mode, depuis quelques années, de monter les chevaux encapuchonnés, ce que l'équitation classique prohibait absolument.
Cette façon de monter est actuellement le sujet de nombreuses polémiques. Elle est notamment accusée de provoquer des troubles musculo-squelettiques et donc des douleurs chez le cheval.
Cela peut être plus ou moins prononcé.
La flexion latérale, demandée de façon brève, est une cession de la part du cheval.
Ce n'est donc pas une défense, dans ce cas précis.
Finalement, pour se défendre, le cheval peut choisir d'arracher les rênes à son cavalier, par une brusque descente d'encolure, presque à la verticale, la bouche serrée.
Les photos montrées ici sont celles de cavaliers de classe internationale de CSO. Mais vous pouvez voir ce type de défense dans tous les centres équestres et avec tous les cavaliers... mais plus ou moins selon le type de monte et surtout le but poursuivi.
En CSO, ce qui compte, c'est l'efficacité avant tout... efficacité comptée en nombre de barres.
C'est ainsi qu'on peut y voir des défenses qui seraient sanctionnées en dressage.
J'ai pris ces photos parce qu'elles sont parlantes et qu'elles illustrent bien ce que nous pouvons tous rencontrer.
Catherine Kaeffer