La processionnaire du pin : son cycle biologique et recommandations médicales (1).

Publié le par Anne et Cat

 

Les chenilles processionnaires du pin sont un danger pour les pins mais aussi pour nous et nos amis, les animaux. En effet, ces petites bêtes que l'on croise en file indienne, sont recouvertes de poils creux, fermés à leurs extrémités et contenant du produit urticant. Ces poils se rompent facilement et sont susceptibles d’entraîner la libération de

toxines pouvant occasionner des dommages plus ou moins graves selon le mode d'administration.

 

Pour comprendre ces chenilles, il faut connaître leur cycle biologique. Ce cycle dure généralement un an :

  • juillet-août : les imagos (papillons nocturnes) s'accouplent et donnent les œufs Ces œufs exigent des conditions particulières de température pour éclore, on obtient donc de petites chenilles. La création du nid, entre les aiguilles du pin, commence dès la sortie de l'œuf,

  • septembre-mars : les chenilles se développent et ce n'est qu'à partir d'octobre que la chenille produit ses poils.

  • avril-juin : c'est à ce moment que les chenilles sont visibles en file indienne. Elles rejoignent un lieu où les conditions de température et de terrain sont favorables et se mettent à creuser un nid dans le sol. Ce nid terminé, les chenilles vont se tisser un cocon. Cette forme de résistance peut persister 4 ans dans le cas où les conditions ne sont pas réunies.

 

Ne suffirait-il pas de ne pas toucher les chenilles ni le nid ? La difficulté réside dans sa méthode pour se protéger d'un prédateur : elles lancent ses poils ! Lors d'un stress, elles propulsent une partie de leurs poils dans la peau de l'agresseur. L'agresseur se gratte et casse les poils accrochés libérant la substance urticante.

 

Toujours plus... drôle : ces poils sont tellement légers qu'ils contaminent l'air et peuvent toucher les yeux, les voies respiratoires et le tube digestif (nourriture contaminée par les poils). Pas mal, hein ?

La période la plus risquée est de mars à avril (début de la sortie des chenilles).

 

Francois

Publié dans Physio-pathologie

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