Votre cheval boite des postérieurs : Test de l’éparvin

Tout cheval qui boite d’un postérieur devrait être soumis à l’épreuve de l’éparvin, par principe.

L’éparvin osseux est un processus d’ostéoarthrite du jarret qui évolue dans le sens d’une arthrite ankylosante.

Il est presque toujours la conséquence d’une conformation défectueuse, essentiellement avec un cheval aux jarrets clos ou coudés.

Mais l’éparvin peut être aussi le résultat de traumatismes et plus particulièrement ceux qui accompagnent les arrêts brusques notamment en monte western.

Enfin des déséquilibres ou des carences minérales peuvent le favoriser.

L’éparvin provoque une douleur lors de la flexion du jarret. Aussi le postérieur correspondant a-t-il tendance à revenir plus vite au sol, sur la pince qui s’use prématurément. Les talons par contre, ont tendance à devenir trop hauts.

Le cheval boite à froid. La boiterie disparaît avec l’échauffement dans les cas peu marqués. Mais dans les cas plus graves on peut avoir aussi une aggravation à l’exercice. Ce n’est donc pas une caractéristique probante.

Il y a généralement une déformation de la face interne des jarrets. Mais attention, le même cheval peut avoir des éparvins sur les deux postérieurs ce qui fait que cela n’est pas toujours évident à voir.

Reste le test de l’éparvin　:

1. soulever le postérieur en fléchissant au maximum le jarret.

2. garder dans cette position une à deux minutes.

3. lâcher et faire brusquement partir le cheval au trot

4. observer les premières foulées

Si la boiterie est nettement plus importante qu’avant, le test est considéré comme positif.

La plupart des éparvins entraînent un résultat positif à ce test (mais pas tous, ce serait trop simple !)

Attention, un vieux cheval qui souffre d’arthrite aura un test à l’éparvin positif.

D’autres pathologies peuvent aussi entraîner un test positif comme une arthrite du grasset.

Il faut toujours faire le test sur les deux postérieurs.

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