Prôner une éthique, c’est bien… en avoir une, c’est mieux
Nous faisons partie des blogs ne modérant pas les commentaires. Normal. Nous n’avions toujours eu que des lecteurs respectant la net étiquette et donc les bienvenus.
Le savoir-vivre virtuel enjoint de limiter l’emploi des majuscules et de ne pas inonder un blog de messages venimeux et stéréotypés.
Une opinion s’exprime, un autre commentaire enrichit le débat, que les avis soient convergents ou divergents, ils sont toujours raisonnés, argumentés voire humoristiques. Ils apportent de l’eau à notre moulin, suscitent notre réflexion… bref, ils font avancer le schmilblick.
Mais, depuis plusieurs semaines, nous avons eu le regret de constater l'apparition de nombreuses intrusions provenant d’une association de lutte contre l’hippophagie : Association Ethique du Cheval, AEC pour les enrôlés (de force ou par lassitude ?…). Si nombreuses, que cela confine au harcèlement.
Nous sommes intervenues auprès de cette association pour qu’elle cesse ses agissements.
Peine perdue.
Pour tout vous dire, la moutarde nous est montée au nez.
Nous avons donc sorti notre kalachnikov virtuelle et les avons menacés des foudres d’une diatribe vengeresse.
Rien n’y a fait. Mails et commentaires indésirables ont continué de plus belle.
D’où cet article.
Mais au-delà de cette prose digne de Saint-Just devant le Comité de Salut Public, nous nous posons une question :
La cause de la lutte contre l’hippophagie est-elle si peu défendable qu’il faille en recourir un harcèlement digne des meilleures sectes pour la promouvoir ?
Comme vous le savez déjà, nous avons sur la question une légère différence d’opinion : l’une ne mange pas de cheval parce qu’elle aurait l’impression de " manger un copain ", l’autre n’y voit pas d’inconvénient.
Devant des actions de ce genre, la première aura de plus en plus de mal à défendre sa position.
Est-ce là le but recherché ?
Peut-être aurons-nous la chance d’avoir sur cet article, un commentaire de la part de cette association qui soit pour une fois personnel et réfléchi. Nous aurions alors la délicieuse impression de n’avoir pas affaire à un ordinateur ne maîtrisant que le Ctrl-V, Ctrl-C mais à un être humain pensant. L’espoir fait vivre.
Anne et Cat