Quand la concentration équine passe par le silence
Un groupe de cavaliers évolue dans la carrière, chacun enchainant à son tour la figure de dressage à l'ordre du jour.
Les chevaux sont nerveux, tendus. L'exercice est difficile mais pourtant ils le connaissent, ils ne devraient pas réagir ainsi.
Les cavaliers y vont de leurs commentaires, discutent, papotent entre eux, avec leur moniteur et les tribunes. Chacun propose une solution, certains en rient, mais la tension continue inlassablement de monter.
Un cheval démarre, suivi bientôt par une jeune jument.
Les cavaliers ramènent l'ordre mais pas le calme.
Le moniteur cherche alors à faciliter l'exercice, à le rendre plus simple, mais rien n'y fait.
La tension monte inexorablement.
Un cheval s'emballe, une cavalière tombe. Les dégâts sont peu importants mais l'ambiance est plombée.
Les cavaliers et cavalières nerveux reprennent le travail en silence.
Les mâchoires des chevaux se détendent, certains soufflent.
L'exercice ne pose plus de problème et l'exercice initial est refait avec une facilité déconcertante en silence.
A bientôt,
Anne