Sommes-nous des prédateurs ?
Nombreuses sont les théories qui nous placent en prédateur, en chef de meute ou en dominant. Un reste de la théorie de la supériorité de l'Homme face à l'animal ? Une volonté de se différencier de l'animal mais aussi de s'intégrer à sa vie dans un schéma rapidement compréhensible ?
Les théories qui proposent à l'Homme cette place de choix, parlent également de respect, de relations amicales... mais comment peut-on faire confiance à un prédateur ? Comment peut-on avoir des relations amicales avec un être qui s'estime « naturellement supérieur » ?
L'humain cherche à se différencier et se cache en prônant une absence d’anthropomorphisme comme guide. Mais si l'animal est différent, il n'est pas forcément inférieur. Et c'est en avoir une piètre estime que de considérer qu'il n'est pas capable de nous considérer comme une espèce différente de la sienne.
L'intelligence de l'animal, son raisonnement, sa façon de faire ou de s'exprimer est différente. Elle n'est pas archaïque, primitive... juste différente de nos codes.
Si l'Homme peut prétendre à une chose, c'est à la différence. Il n'est ni supérieur, ni inférieur à l'animal avec lequel il va échanger. Un échange qui se fait dans les deux sens. L'animal cherchera à se faire comprendre, tout comme l'Homme essaiera de communiquer.
C'est de ce dialogue que naît l'accord ou le désaccord entre deux individus d'espèces différentes. Un accord qui pourra dans certains cas donner un résultat en faveur ou en défaveur de la volonté humaine.
Mais qui dit « dialogue », dit aussi « écoute », « humilité » et « acceptation de la différence ».
Cessons de considérer nos relations avec les animaux comme un combat ou une chasse... et entrons dans la danse.
Anne Anta
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