Alimentation et qualité du sabot. 2. La vitamine H (Biotine)
La biotine est largement utilisée dans le but d'améliorer la qualité de la corne. C'est une vitamine hydrosoluble qui serait absorbée dans sa totalité, dès l'intestin grêle donc qui n'a pas d'influence sur les bactéries du gros intestin qui fabriquent aussi de la biotine, ce qui explique qu’on ne connaît pas de carence réelle en biotine. En théorie, rien ne laisse présager un changement dans la production bactérienne par un apport massif par l'alimentation. Techniques d'élevage fait le point.
La biotine est largement utilisée dans le but d'améliorer la qualité de la corne.
C'est une vitamine hydrosoluble qui serait absorbée dans sa totalité, dès l'intestin grêle donc qui n'a pas d'influence sur les bactéries du gros intestin qui fabriquent aussi de la biotine, ce qui explique qu’on ne connaît pas de carence réelle en biotine. En théorie, rien ne laisse présager un changement dans la production bactérienne par un apport massif par l'alimentation.
Avec une ration équilibrée, la biotine a une action à la fois sur la pousse et sur la dureté du sabot. L'apport de vitamine H (biotine) à une dose proche de 15 mg/j pendant 6 à 10 mois, contribue à améliorer la vitesse de croissance et la dureté des sabots. Les études l'ont montré.
Par contre un apport de 1 mois par exemple n’aura aucune incidence réelle puisque le sabot n’aura pas eu le temps de pousser pendant ce délai.
En outre, ce n'est que si tous les apports alimentaires nécessaires pour fabriquer la kératine sont respectés que l'apport de biotine pourra être efficace. Sinon, c'est un emplâtre sur une jambe de bois.
Cela explique aussi que certains vous diront que la biotine a bien marché pour eux et d'autres que cela ne marche pas.
A ce sujet, vous trouverez sur le marché beaucoup de produits qui s’intitulent « biotine » à des prix très différents. Cette différence peut être justifiée par des teneurs du produit en biotine extrêmement variables.
En outre, la plupart des fabricants ajoutent dans leur produit des supplémentations annexes et notamment, du cuivre, du zinc et des acides aminés soufrés. Sans le dire, ils partent du principe que ces éléments sont en carence dans la ration alimentaire et donc ils corrigent pour éviter que le client soit déçu par une biotine « qui ne marche pas ».
Mais si votre ration est déjà supplémentée, il faut vérifier que cet apport ne vous fait pas basculer dans l’excès.
Catherine Kaeffer
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MAJ janvier 2023