Aloe vera entre mythe et réalité

Publié le par Anne Cat et François

 

Solution de tous les maux, l'Aloe vera est considérée par beaucoup comme la plante médicinale par excellence, mais que se cache-t-il derrière les croyances ? Quels mythes ? Quelles réalités ?

 

L'Aloe vera est une plante dont on extrait la partie centrale appelée « gel d'Aloe vera », c'est cette partie qui aurait des vertus quasi miraculeuses : elle soigne les plaies, le système digestif de la bouche à l'intestin, régule la digestion, a une action anti-inflammatoire, antibiotique, elle permettrait même de guérir du cancer...

 

Mais laissons-là les argumentaires des vendeurs, les professions de foi ou les aficionados et intéressons nous à ce qu'en disent les consommateurs lambda et les expériences.

 

Quand le mythe se confronte à la réalité, le choc est parfois brutal.

 

L'Aloe vera, plante de tous les miracles, a des effets secondaires : maux de tête, diarrhée, éruption cutanée, symptômes de grippes, vomissements violents, eczéma, coloration persistante de la peau si on l'expose au soleil, dermatite allergique, douleurs violentes, sensations de brûlure.

 

Et ses effets non seulement ne sont pas anodins mais ils sont fréquents quand on utilise un vrai gel d'Aloe vera. Car là aussi, le mythe s'éloigne de la réalité.

 

L'Aloe vera du commerce se présente sous deux formes : une forme stable et une forme instable.

 

La forme stable a été déshydratée, pasteurisée, colorée... bref, elle a perdu une grande partie de sa composition de base et devient peu efficace. Ce manque d'efficacité la rend assez neutre et permet de vendre beaucoup de produits à base de « jus d'Aloe vera » qui sont tolérés par la plus grande majorité de la population et qui n'ont pas les effets secondaires car ils n'ont presque pas les effets primaires.

 

La forme instable, c'est le gel extrait à froid, le frais sans aucun ajout... donc le périssable, l'efficace et celui qui noircira dès qu'il rentrera en contact avec l'air mais aussi celui qui donnera tous les effets secondaires décrits ci-dessus.

 

Là où les deux formes se rejoignent c'est quand on ne prend pas la peine d'extraire le centre de la plante mais de broyer entièrement la feuille. En effet, dans ce cas-là, on obtient un produit toxique pour les cellules qui permettent la cicatrisation et on ajoute à cela les effets secondaires.

 

Idem si on réalise un gel à partir d'extrait d'Aloe vera dont les feuilles auraient jaunies.

 

Mais qu'en est-il de toutes ses propriétés curatives, celles dont on vous vante tant les mérites ?

 

Et bien, elles existent peut-être bien mais rien n'est moins sûr.

 

L'Aloe vera augmente le transit intestinal et comme le bol alimentaire va plus vite, il diminuerait le temps d'acidité à vide de l'estomac et réduirait les ulcères. Les problèmes intestinaux seraient aussi soulagés par un passage bref.

 

Concernant les effets spectaculaires démontrés sur les plaies, les analyses montre que le composé qui aiderait la cicatrisation se retrouve dans l'Aloe vera bien sûr mais aussi dans la salive... une hypothèse donc de l'extraordinaire résultat est que les animaux traités avaient tellement mal qu'ils se léchaient sans cesse les plaies pour se débarrasser de l'Aloe vera et se guérissaient ainsi plus vite !

 

Le gel frais ne semble être efficace sans contestation que sur les brûlures ou son action rafraichissante quand elle n'est pas accompagnée d'effets secondaires semble aider.

 

En un mot, si on est sûr de la façon dont est préparé le gel d'Aloe vera, si on a essayé à toutes petites doses et que on n'a pas eu de réaction négative, qu'on l'utilise sur un temps court et qu'on est prêt à tout arrêter au moindre signe d'alerte. On peut utiliser l'Aloe vera et en profiter pour récupérer les bienfaits de cette plante au profit de nos animaux.

 

A bientôt,

Anne  

cheval reprise de dressage - copyright : techniques d'élevage

Publié dans Naturopathie

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