L'impact des vermifuges sur la faune sauvage en images
Choisir le moment de la vermifugation, ne pas vermifuger à outrance, ne pas mettre l'animal au pré ou le sortir après vermifuge... des précautions inutiles ? Pas pour la faune sauvage.
Un crottin, comme une bouse, ou n'importe quelle crotte va se faire décomposer par des insectes, dont certains sont très bien connus.
Vous l'aurez reconnu, le bousier est l'exemple type de l'insecte « utile » par son aide à l'intégration des fèces dans la terre et donc plus tard leur assimilation par les plantes.
A la fin, on obtient ça :
Mais prenons à présent un cheval vermifugé et le résultat sera celui-ci :
Crottin dégradé contenant du vermifuge - présence de carapaces de bousiers - copyright : techniques d'élevage
Ce crottin est bien plus ancien que le précédent et mettra beaucoup de temps encore pour rentrer dans le sol. Pendant tout ce temps, les carapaces vont s'accumuler.
Les molécules d'un vermifuge vont tuer tous les insectes à proximité des fèces et à fortiori ceux qui vont disperser celles-ci.
Un vermifuge, c'est pas automatique.
Coprologie, programmation, estimation, analyse des vermifuges nécessaires sont autant de réflexes qui réduisent la mortalité dans la faune sauvage.
A bientôt,
Anne KAEFFER