Table d’alimentation pour une poulinière suitée de 900 kg
Nous avons vu les apports recommandés pour une jument gestante de 900 kg, pour un poulain destiné à faire ce poids et pour un cheval adulte.
Si votre jument fait 1000 kg reportez-vous à sa table spécifique.
Les tables d’alimentation INRA pour ce type de chevaux s’arrêtent au poids déjà respectable de 800 kg. Mais en France de nombreuses races de traits lourds passent nettement ce poids. Nous avons donc extrapolé ces tables pour vous concocter une spéciale pour ce type de poulinière.
Nous vous rappelons qu’il s’agit d’estimations raisonnables ne reposant pas sur des expériences et qu’il convient donc de les prendre avec bon sens et de les adapter à chaque cas particulier.
Table des apports nutritionnels recommandés pour une jument suitée de 900 kg. Techniques d'élevage, 2014. Image soumise à droits d'auteur
UFC =Unité fourragère cheval ; MADC = matières azotées digestibles cheval en g ; Lysine en g ; P = phosphore en g ; Ca = calcium en g ; Mg = magnésium en g ; Na = sodium en g ; Cl = chlore en g ; K = potassium en g ; Cu = cuivre en mg ; Zn = zinc en mg ; Co = cobalt en mg ; Se = sélénium en mg ; Mn = manganèse en mg ; Fe = fer en mg ; I = iode en mg ; Vit A = vitamine A en UI ; Vit D = vitamine D en UI ; Vit E = Vitamine E en UI ; QI = quantités de matières sèches ingérées en kg.
Le poids de référence de la jument est celui qu’elle a 24 heures après un poulinage qui s’est bien passé.
Un apport supplémentaire de 0,7 UFC et 35 g de MADC sera donné aux pouliches mises à la reproduction à 3 ans pour assurer leurs besoins résiduels de croissance.
Vous constaterez une augmentation fulgurante des besoins et des quantités ingérées juste derrière la mise-bas. La réussite de cette période clé conditionne l’état au sevrage.
Si une jument arrive trop grasse à la mise-bas, cette augmentation ne se fera pas normalement et paradoxalement, elle risque d’arriver maigre au sevrage.
En cas d’insuffisance des apports minéraux, la jument va prélever dans ses réserves ce qui peut passer partiellement inaperçu mais compromet sérieusement la santé du poulain et sa carrière de reproductrice.
François et Catherine Kaeffer