Tables d’alimentation pour une jument de trait gestante de 1000 kg

Publié le 14 mai 2014 par Anne Cat et François

Comme précédemment pour le cheval au travail de 1 tonne, le poulain destiné à faire ce poids, voici les tables pour une jument gestante de 900 kg

Les tables d’alimentation INRA pour ce type de chevaux s’arrêtent au poids déjà respectable de 800 kg. Mais en France de nombreuses races de traits lourds passent nettement ce poids. Nous avons donc extrapolé ces tables pour vous concocter une spéciale pour ce type de poulinière.

Nous vous rappelons qu’il s’agit d’estimations raisonnables ne reposant pas sur des expériences et qu’il convient donc de les prendre avec bon sens et de les adapter à chaque cas particulier.

Table d'apports nutritionnels recommandés pour une jument pleine de 1000 kg. Techniques d'élevage 2014. Image soumise à droits d'auteur

UFC =Unité fourragère cheval ; MADC = matières azotées digestibles cheval en g ; Lysine en g ; P = phosphore en g ; Ca = calcium en g ; Mg = magnésium en g ; Na = sodium en g ; Cl = chlore en g ; K = potassium en g ; Cu = cuivre en mg ; Zn = zinc en mg ; Co = cobalt en mg ; Se = sélénium en mg ; Mn = manganèse en mg ; Fe = fer en mg ; I = iode en mg ; Vit A = vitamine A en UI ; Vit D = vitamine D en UI ; Vit E = Vitamine E en UI ; QI = quantités de matières sèches ingérées en kg.

Un apport supplémentaire de 0,7 UFC et 35 g de MADC sera donné aux pouliches mises à la reproduction à 3 ans pour assurer leurs besoins résiduels de croissance.

Nous constatons des besoins importants mais pas forcément démentiels au regard d’une capacité d’ingestion qui augmente nettement.

Si la note d’état corporel au début de l’hiver est de 3,5 ou plus, il est possible de ne fournir que 80 % des besoins énergétiques (UFC) sans préjudice pour la jument qui se rattrapera à l’herbe. Mais il faut garder tous les autres apports. Par contre, si la note d’état corporel est de 3, il faut couvrir les besoins ?

Le point à surveiller est de ne pas trop augmenter les apports d’énergie en fin de gestation pour éviter d’avoir une jument grasse et d’autre part parce que c’est à ce moment-là que le poulain peut prendre du poids de façon exagérée rendant la naissance difficile… surtout sur les races « culardes ».

Dans la pratique, le point généralement le plus problématique est l’apport minéral.

Catherine et François Kaeffer