Hippobosca equina, la mouche araignée, mouche crabe ou mouche plate

Insecte à la morsure douloureuse, elle grimpe sur les membres du cheval, plus rarement de l'âne, et se cache dans les plis entre les cuisses, sous la queue... Hippobosca equina, de son nom scientifique, porte de nombreux noms communs. On trouvera ainsi des mentions concernant la mouche araignée, la mouche crabe ou la mouche plate.

Un seul regard permet de reconnaître cet insecte volant qui se cache et vole peu pour se poser au plus vite sur un corps chaud... celui du cheval ou du cavalier qui tente d'en débarrasser sa monture.

On reconnaît aussi cet insecte pour sa capacité à résister aux coups et à l'écrasement.

Mais que sait-on vraiment de cet animal et que faire quand on souhaite s'en débarrasser ?

L'adulte est le plus connu et pourtant il ne vit que 50 jours environ. Il passe le plus souvent son temps sur un cheval, mais il peut aussi aller voir des bovins, des ânes et plus rarement encore des humains. Sa morsure rend néanmoins l'expérience suffisamment douloureuse pour que l'humain choisit s'en souvienne...

Les larves sont émises par les adultes depuis le corps sur lequel ils se nourrissent. Elles tombent au sol et y deviennent une pupe.

A ce stade, rien ou presque ne vient perturber son développement. On estime une durée minimum de 20 jours, mais le taux d'humidité ainsi que la température peuvent rendre son développement plus lent.

A sa sortie, l'adulte résiste bien à la privation nourriture et peut voler pour chercher un hôte ou attendre le retour de son hôte préféré plusieurs jours.

Les litières de paille, de copeaux, voire le box d'hiver sont des lieux de reproduction privilégiés par Hippobosca equina. C'est donc dans les abris, les stabulations et les box que vous trouverez souvent la source de ce parasite et son maintien d'années en années.

La reproduction pourrait à priori se faire sur un sol de pâture, mais elle serait alors saisonnière et plus limitée.

La méthode de lutte la plus efficace à ce jour consiste donc à attraper les adultes à la main, à les détruire, et à traiter les zones de reproduction possible, notamment en évacuant les litières.

Anne ANTA

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