Maladies d'origine inconnue, les croquettes mises en cause ?
Les croquettes à l'origine des allergies, des maladies idiopathiques des chats, des chiens, des furets... pour certains c'est une évidence, cela fait sourire les autres. Mais derrière les convictions et la mode, il existe une hypothèse plausible.
Cette hypothèse, c'est la théorie de l'agression continue par les protéines modifiées.
Rien à voir avec les OGM (organismes génétiquement modifiées) ou les produits chimiques.
L'organisme connait les molécules qui constituent l'alimentation naturelle de l'animal.
Chez les carnivores, les protéines en font partie et sont donc bien connues. Ils en connaissent les bonnes et les mauvaises. Acceptent les unes, rejettent les autres.
Mais quand on fabrique une croquette, on mélange les ingrédients puis on chauffe... on chauffe assez pour stériliser.
C'est à dire : tuer les bactéries, détruire les virus, détériorer les toxines (protéines toxiques).
Et pour faire tout ça, il faut déstabiliser les molécules, les changer, les disloquer.
Du coup, on détériore en chauffant tout l'agencement et même la forme des molécules. Les protéines, molécules complexes, sont les plus chamboulées par cette hausse de température.
Elles se combinent, se transforment, se séparent... il devient alors probable que dans ce réarrangement hasardeux, les protéines s'éloignent tellement de leur forme initiale qu'elles en deviennent méconnaissables.
Or une protéine inconnue, pour l'organisme est assimilé à un danger. Un danger qu'il faut éliminer.
On obtient alors une réaction de l'organisme qui prend différentes formes selon les animaux et la quantité de protéines reconnues comme dangereuse : réaction immunitaire, diarrhée, vomissement, nausées, dermite...
Imaginez à présent un animal nourri chaque jour aux croquettes, toujours les mêmes. Chaque jour, l'organisme se sentira agressé par les mêmes protéines « dangereuses ».
Et comme face à tout danger, l'organisme prendra une décision : le tolérer ou y devenir plus sensible encore.
Dans les deux cas, la bataille est alors perdue.
Un animal qui deviendrait tolérant à ces protéines « dangereuses » aura pour les autres molécules, celles qui sont vraiment dangereuses, une tolérance accrue. Il deviendra donc plus susceptible de développer des maladies, des intoxications en laissant passer les toxines, les bactéries et les virus...
Un animal qui opterait pour la sensibilisation deviendrait plus sensible chaque jour face aux attaques répétées. Il basculera alors dans l'allergie, le malaise permanent voire le choc anaphylactique.
Tout cela à cause des croquettes... c'est encore une théorie, mais cela vaut le coup de s'y intéresser, n'est-ce pas ?
Anne Anta
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