Mener un cheval en main

Publié le par Anne et Cat

Apprendre au cheval à être sûr en main est un exercice long mais assez peu difficile dans la mesure où celui qui apprend au cheval connaît sa place, ce qu’il doit tolérer, ce qu’il doit éviter. Vous remarquerez que je n’écris pas " ce qu’il doit réprimer ", parce qu’en main, c’est rarement le cheval qui fait une erreur !

 

Le but de cet article c’est de savoir pour le meneur où est sa place. Pour cela, je vous donne la substantifique moelle de mon expérience.

 

La place vis à vis du cheval

 

Vaste polémique de nos jours.

 

Vous devez être placé à gauche ou à droite (commencez à gauche, c’est plus académique, mais apprenez à votre cheval que passer à droite ne change rien : c’est souvent utile), votre épaule à la hauteur de son épaule. Et ceci, que ce soit un cheval, un poney, ou un shetland. Evidemment, pour le shetland c’est votre genou qui est à hauteur de son épaule...

 

Cette position peut paraître bizarre, on conseille souvent de se placer devant le cheval mais dans ce cas, comment pourriez-vous savoir si le cheval est sage ou s’il va vous sauter dans le dos d’ici quelques secondes. J’ai beau avoir une confiance parfois aveugle en mes chevaux, je n’oublie jamais qu’il peuvent à tout moment avoir un geste imprévu et que cela peut me coûter cher !

 

De plus, la technique " je tire et cela doit suivre " peut marcher avec un certain nombre de chevaux mais pas avec tous !

 

La longe se tient à deux mains, le bras gauche (si on se place à gauche du cheval) est détendu le long de corps et tient la longe quasiment au bout. Le bras droit est mobile et tient la longe selon le cheval et les circonstances. La main gauche tient également une longue cravache ou un stick, ceci pour indiquer, aider le cheval à avoir une bonne position. La cravache n’est pas là pour frapper !

 

En main, retenez 10 % d’actions, 90 % d’observations du cheval.

 

De plus, quand vous demandez au cheval d'avancer, c'est lui qui doit faire le premier pas. Au contraire, c'est vous qui reculez le premier. Ainsi, vous serez synchrone avec votre cheval et vous gagnerez tous les deux en stabilité.

 

Les prochains articles sur le sujet traiteront des problèmes que pose la diversité des chevaux à celui qui les mène en main. Une diversité de caractères et de physiques !

 

A bientôt

Anne

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