Réflexion sur le travail du cheval : faites une pause (2)

Publié le par Anne et Cat

 

Moment de réflexion sur le comportement équin décomposé en 4 articles dont voici le deuxième. N'hésitez pas à faire vos suppositions et à mettre vos commentaires.

 

Pourquoi un cheval est-il nerveux ?

 

Vous ne trouvez pas ? Allons, relisez le premier article de la série (Réflexion sur le travail du cheval, faites une pause (1))...

 

C'est parce que le cheval a basé sa survie sur... sa capacité à réagir vite. Bien. C'est un bon début.

 

Dans la nature, un cheval qui réagit vite survit. On peut donc supposer que la nature a sélectionné des individus alertes. Le côté alerte ne suffit pas, il fallait aussi que ces individus soient plus rapides, plus endurants ou plus forts que les autres. Donc, les hommes les ont sélectionnés à leur tour pour récupérer ces qualités. Mais en récupérant les compétences, ils ont récupéré cette capacité à réagir vite.

 

Comment un cheval peut-il réagir plus vite que les autres ?

 

Il a peut-être une meilleure vision, une meilleure ouïe, un meilleur odorat... Ou plus simplement il a vu, entendu ou senti le danger avant les autres. Autrement dit, c'est un cheval qui est très attentif à son environnement.

 

Mettons ce cheval au travail. La tension monte et la nervosité devient rapidement palpable. Le cheval n'est plus à l'écoute quand il ne part pas au galop ou ne donne pas de coups de culs... C'est la panique.

 

Reprenons le problème et cherchons la logique instinctive du système. Le cheval qui survit est attentif à son environnement, donc il réagit plus vite. Si le cheval n'est pas attentif à son environnement, il réagit moins vite et il meurt.

 

Tournez quelques temps ces idées dans votre tête et mettez-vous à la place de ce cheval qui travaille. Dans cette position, il ne peut pas être attentif à son environnement puisqu'il est concentré sur son travail. Rajoutez à cela la position souvent figée des chevaux demandée par les cavaliers et on obtient... la panique !

 

Le cheval est coincé entre deux idées complètement contradictoires : son instinct et ce qu'il a appris (c'est-à-dire faire son travail). Il devient susceptible, nerveux ou tout simplement paniquard. L'instinct et le travail prennent tour à tour leur place pour permettre au cheval de garder son frêle équilibre.

 

Moment réflexion :

 

Comment rendre le cheval nerveux plus calme ? Qu'exige l'instinct ? Qu'exigez-vous ?

 

Réponse demain...N'hésitez pas à donner vos idées...

 

A bientôt

Anne

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