Un animal heureux dans un espace réduit, c'est possible ?

Publié le par Anne et Cat

 

Un hamster creuse son terrier jusqu'à 2 mètres de profondeur. Une chatte parcourt chaque jour un territoire de 4 hectares, le mâle peut occuper jusqu'à 75 hectares. Et pour 30 chevaux, c'est seulement 200 hectares qu'il nous faudra...

 

Bref, aucune chance que notre 2 pièces, notre petit pré ou notre cage achetée la veille convienne... Donc, on est tous des monstres qui restreignons nos pauvres animaux... Enfin presque !

 

Un peu de réflexion.

 

Pourquoi les animaux sauvages possèdent-ils un territoire si grand ? Pour pouvoir subvenir à leurs besoins.

 

Dans notre cas, on leur apporte le gîte et le couvert. Mais est-ce suffisant ?

 

L'ennui, l'anorexie (l'animal arrête de manger), la déprime voire les mutilations nous montrent que ce n'est pas le cas. Mais alors que manque-t-il à nos animaux ?

 

Pour les chevaux, on peut dire que la vie de troupeau manque à la plupart de nos amis équidés. Mais on retrouve les mêmes problèmes chez le chat et le hamster nain russe. Deux espèces solitaires qui ont rarement accès aux contacts sociaux dans la nature...

 

La solitude, c'est pourtant bien la cause de ces problèmes mais dans un sens plus large.

 

Une brise se lève, les feuilles volent.

Un sauterelle saute d'herbe en herbe.

Un oiseau vole en poussant un cri.

 

Le point commun entre toutes ces situations, c'est le mouvement, donc une présence.

Un animal au milieu de son mini-territoire a très peu de chances d'observer ces mouvements qui rythment la vie, et donc il s'ennuie. Surtout qu'il n'a même plus besoin de chercher sa nourriture...

 

Il faut donc créer du mouvement. Pour cela, quelques astuces :

 

  • Cacher la nourriture, la rendre difficile à accéder (ne jamais faire cela avec l'eau)

  • Emmener son animal « voir le monde » au moins 30 minutes par jour (même pour un hamster ou un lapin !), le sortir de sa cage

  • Éduquer, dresser (cela vous facilitera le point précédent)

  • Jouer avec lui

  • Lui donner un compagnon pour les espèces grégaires (qui vivent en groupe)

  • Créer un mouvement (télé, permettre l'accès à une fenêtre qui donne sur la rue ou une mangeoire à oiseaux...)

 

Si vous avez d'autres propositions, n'hésitez pas !

A bientôt

Anne

Publié dans Elevage, Ethologie

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