Les joies des interactions minérales
Avec l'ensemble des données sur les minéraux, on constate de nombreuses interactions entre eux. Celles-ci peuvent être divisées en deux types :
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les interactions directes
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les interactions indirectes
Les interactions directes correspondent à une compétition entre deux minéraux ou plus au niveau d'un transporteur membranaire (compétition à l'entrée de la cellule), d'un transporteur plasmatique (compétition au niveau des protéines sanguines comme l'albumine) ou des enzymes (compétition pouvant entraîner l'inefficacité de l'enzyme).
Les interactions indirectes correspondent à un changement physiologique lié à un minéral qui va entraver la marche normale d'un second.
Un exemple s'impose : le cuivre et le zinc.
Le zinc, en entrant dans les entérocytes, va déclencher la production, par la cellule, de molécules complexantes dont le rôle est de capturer et isoler le surplus de zinc.
Ces molécules sont soit myopes soit des recalées en chimie puisqu'elles vont régulièrement se tromper et complexer certains ions divalents (marqués 2+) dont le cadmium et le cuivre.
En cas d'excès de zinc, la cellule va produire une quantité forte de complexants pour le surplus de zinc et en considérant les irrécupérables de chimie capturer par la même occasion d'autres minéraux que celui visé. Une quantité certaine de cuivre sera capturée et donc inutilisable. On peut donc passer d'une ration avec suffisamment de cuivre sur le papier à une carence en cuivre disponible pour l'animal à cause d'un excès de synthèse de complexants dû à une quantité trop importante de zinc.
François Kaeffer
Découvrez le poster Les minéraux chez les équidés réalisé par TE : métabolisme, excès, carences…
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