Les deux oubliés des macroéléments : le Magnésium
Après avoir vu l’ombre de la face cachée du métabolisme du phosphore, nous allons nous pencher sur celle du magnésium.
Sans doute l’argument majeur pour se jeter avidement sur un pauvre morceau de chocolat innocent, et bien que ne souhaitant pas apporter de l’eau aux moulins des plus gourmands parmi nous, il n’en reste pas moins que cet élément possède une activité extrêmement importante pour le métabolisme phosphocalcique.
En effet, le magnésium possède une activité non négligeable dans ce métabolisme du fait de son action dans le maintien des concentrations sanguines de calcium. La libération, l’action de la PTH ainsi que la formation du calcitriol (vitamine D active) sont des processus magnésium-dépendants.
Autrement dit, sans magnésium, le taux de calcium dans le sang va descendre (ni rentrée par l’intestin ni réabsorption rénale du calcium) et gêner tous les processus nécessitant un mouvement calcique rapide, la croissance ou la formation de l’os.
La bonne nouvelle c’est que la PTH étant une hormone stimulant les ostéoclastes, les os ne seront que peu touchés dans un premier temps mais la vitamine D permet aussi de limiter la déminéralisation osseuse. L’une dans l’autre, l’os finira par être impacté mais cela prendra plus de temps qu’un défaut de calcium.
Pour terminer, nous pouvons noter que le calcium gêne l’absorption de magnésium et qu’avec moins de magnésium, le métabolisme phosphocalcique est grandement ralenti. Une basse vengeance du magnésium sans doute…
François Kaeffer
Découvrez le guide Les aliments sources naturelles de minéraux réalisé par TE.
Pour commander une de nos publications, utiliser l’onglet "Commander un de nos produits" en haut de cette page ou connectez-vous sur notre site.
La garantie de l'expertise, le choix de l'indépendance