Le plus grand danger pour nos animaux : la désinformation

Publié le par Anne Anta. Alpha & Oméga

Quand on parle de maladies, d'intoxication, de médecine d'urgence, de plaies, de techniques, on est sinistre, rabat-joie, pas drôle...

Par contre, tout le monde parle de maltraitance, de torture, d'incompétence, d'ignorance... Au point que cela en devient normal : un propriétaire est par définition irresponsable et quand on n'est pas propriétaire c'est pire.

Ne pensez-vous pas qu'il y a un problème ? Comment peut-on accuser les propriétaires de ne rien y connaître si on refuse de les informer ?

Combien d'ouvrages que vous connaissez ouverts au chapitre des maladies, intoxications, ne mettent pas "consultez le vétérinaire" après chaque description des affections (qui est souvent plus que sommaire) ?

Aucun renseignement sur les traitements, les causes, la gravité, les solutions, ce que l'on peut faire dans l'immédiat, mis à part les quelques lignes lacunaires réglementaires. Vous appelez cela de l'information ?

Un propriétaire averti aura le bon réflexe au bon moment et, s'il le faut, appellera plus vite le vétérinaire. Il pourra aussi préciser les informations transmises au vétérinaire qui saura alors à quoi s'attendre. Combien de propriétaires sont capables de donner le degré de conscience de leur animal, des informations sur la nature de la plaie et l'étendue des dégâts au-delà de "ça saigne beaucoup", voire de prendre le pouls ? On ne peut exiger qu'un propriétaire sache répondre à ces questions et à la fois ne pas l'informer.

C'est pourquoi, il me semble essentiel de faire circuler l'information que nous avons sur nos animaux, dans un langage compréhensible par tous (même si c'est parfois dur), qu'elle soit sinistre ou non.

Anne Anta

Poney Haflinger. Techniques d'élevage. Tous droits réservés

Poney Haflinger. Techniques d'élevage. Tous droits réservés

Publié dans Sujets qui fâchent

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :