Les vitamines B et problèmes musculaires
Les muscles ont une activité régie par un certain nombre de facteurs dont les capacités respiratoires qui se traduisent par une VO2 max (Volume de dioxygène maximal) importante. L’entraînement a pour but de l’améliorer.
Cependant, la production d’énergie par voie aérobie dépend de la quantité d’oxygène mais aussi de vitamines B.
Chez le cheval, on entend que le taux de vitamines B n’est pas un problème puisque la flore digestive en apporte suffisamment. Hélas, la grande majorité de ces vitamines B est produite par les bactéries cellulolytiques, l’amidon étant fermenté en grande partie par des bactéries possédant des métabolismes soufrés et gazeux.
Les chevaux ayant une quantité faible de cellulose risquent de ne pas avoir la quantité nécessaire de vitamines B lors d’un effort physique.
En effet, le pyruvate (dernière molécule de la glycolyse) a deux grandes destinées :
· Le passage dans le cycle de Krebs après transformation en acétyl Coenzyme A à l’aide d’un complexe appelé pyruvate déshydrogénase (Voie aérobie) ;
· La production d’acide lactique (Voie anaérobie).
Ce complexe pyruvate déshydrogénase est composé de 3 enzymes et de 5 coenzymes dont les vitamines B1, B2 et B5. Un apport en ces vitamines facilite donc le passage en voie aérobie.
Sans vitamines B, nous empêchons l’utilisation optimale de cette voie aérobie et le muscle va passer en voie anaérobie avec une diminution du pH musculaire et finalement, la destruction du muscle. Un coup de sang peut donc survenir dans les cas les plus marqués.
François Kaeffer
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